Les courbatures

Les courbatures

Les courbatures, aussi appelées douleurs musculaires d'apparition retardée ou DOMS (Delayed Onset Muscle Soreness), sont fréquentes lors de la pratique d’une activité sportive et touchent un large panel de sportifs : de l’amateur jusqu’au sportif de haut niveau.

Les courbatures sont caractérisées par une apparition 12 à 48 heures après un exercice musculaire excentrique de caractère intense et/ou inhabituel.
Les signes cliniques incluent une diminution des capacités de la force musculaire, une restriction douloureuse des mouvements, une raideur et un gonflement au niveau des muscles.
Les courbatures disparaissent généralement spontanément en 5 à 7 jours.

La cause des courbatures : les exercices musculaires excentriques

Bien que les causes exactes des courbatures restent inconnues, il est admis que les principaux mécanismes sont liés aux dommages mécaniques du tissu musculaire squelettique dus à un exercice excentrique et/ou à des activités sportives inhabituelles.
Contrairement au travail en concentrique, où le muscle se contracte pour raccourcir son trajet et donc provoquer une flexion au niveau de l’articulation à laquelle il est rattaché, dans un travail en excentrique, le muscle ne sert pas à créer un mouvement de flexion mais à ralentir un mouvement d’extension. Par exemple, lors d’une course à pied, les muscles subissent un travail en excentrique car à chaque foulée les jambes doivent ralentir la chute vers le bas du corps. C’est notamment le cas des ischio-jambiers, les muscles situés à l’arrière des cuisses.

Les conséquences cliniques des courbatures

Les courbatures peuvent concerner tous les groupes musculaires. A l’examen clinique, les courbatures sont caractérisées par des muscles sensibles de façon diffuse à la palpation et au mouvement. La sensibilité du muscle s’accompagne également d’un déficit de force musculaire avec, dans certains cas, une diminution des amplitudes articulaires. Une raideur ainsi qu’un gonflement sont observés et parfois un léger œdème. Une baisse des performances lors de l’effort du sportif souffrant de courbatures est possible.

Les mécanismes d’action

Les courbatures sont un processus complexe comprenant 4 phases :
L’apparition de microlésions des tissus musculaires et conjonctifs induites par l’exercice : après un travail excentrique apparaissent un déchirement de la ligne Z, une désorganisation du cytosquelette au niveau des sarcomères, des myofilaments et des tubules T, la nécrose de fibres musculaires, etc.
Le stade dit ‘autogénique’ correspond au début de l’auto-dégradation des structures membranaires lésées et se déroule durant les 3 heures suivant l’exercice.
Lors du stade dit ‘phagocytaire’ la lésion est envahie par de nombreuses cellules de l’inflammation, les monocytes, qui se transforment en phagocytes. Les réactions de catabolisme et d’anabolisme locales créées par les phagocytes augmentent la température interne du muscle. Cela est suivi d’une libération de médiateurs de l’inflammation et un œdème intramusculaire. Ces phénomènes provoquent des sensations de douleur et de raideur musculaire.
Le stade de régénération survient 4 à 6 jours après la lésion initiale ; la durée dépend de la gravité des lésions. Les courbatures seraient donc la conséquence du processus inflammatoire déclenché par l’exercice excentrique qui a pour but de nettoyer les tissus lésés et faciliter la régénération des cellules musculaires.

La prévention et le traitement des courbatures

Les courbatures peuvent être évitées : la meilleure stratégie réside dans l’entraînement régulier. Lorsqu’un sportif effectue régulièrement le type d’exercice à l’origine des symptômes, la probabilité de souffrir de courbatures est fortement réduite.
A ce jour, aucun traitement de type échauffement, étirements post-exercices, massages, etc, ne s’avère efficace à 100 % pour empêcher l’apparition des courbatures.
Par contre, des études tendent à indiquer que certains nutriments en diminuent les effets : la vitamine D, les acides aminés ramifiés (BCAA, branched chain amino acid), la caféine, les acides gras oméga-3, les antioxydants et la L-carnitine s’avèrent prometteurs. Des études complémentaires sont encore nécessaires.

Et les produits Kriss‑Laure ?

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D’autre part, les produits Kriss‑Laure apportent de façon significative des acides aminés et tout particulièrement des acides aminés ramifiés (BCAA).


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