Selon un sondage Harris Interactive, en 2017, les végétariens représentaient 5 % de la population française. Et bien que le nombre de pratiquants soit plutôt stable, la consommation de produits végétariens ne cesse d’augmenter ces dernières années.
Qu’est-ce que le végétarisme ?
Le végétarisme est un mode d’alimentation qui exclu toute chair animale (viande, volaille, poisson, mollusque, coquillage…).
Ce régime est proche de deux autres modes d’alimentation :
- Le flexitarisme qui suit en majeure partie le régime végétarien mais qui autorise des exceptions, par exemple dans un contexte social comme un dîner à l’extérieur ;
- le végétalisme qui exclu toute chair animale et également tout produit issu de l’exploitation animale (lait, œuf, miel…).
Les personnes qui suivent un régime végétarien le font majoritairement pour trois raisons :
- Pour préserver l’environnement : la production de protéines animales demande beaucoup de ressources (énergie, eau, alimentation animale…) par rapport à la production de protéines végétales ;
- Par souci d’éthique : prise en compte du bien-être animal ;
- Pour la santé : ce régime serait bénéfique pour la santé (part belle aux fruits et légumes riches en nutriments d’intérêt, absence de consommation de viande rouge classée comme probablement cancérogène pour l’homme (CIRC, 2015)…).
Mais ces préoccupations ne sont pas propres aux végétariens, de nombreux consommateurs souhaitent aujourd’hui faire plus attention à ces aspects. C’est pourquoi nombre d’entre eux se tournent de plus en plus vers des produits alternatifs mettant en œuvre des protéines végétales plutôt qu’animales. Cela permet de répondre à la fois aux attentes des végétariens, mais également aux consommateurs de viande qui souhaitent tout simplement réduire leur consommation ou varier leur alimentation.
Le régime végétarien peut-il conduire à des carences en nutriments ?
Ce régime est parfois décrit comme conduisant à des carences nutritionnelles du fait de l’absence de chair animale. Les nutriments les plus souvent ciblés sont les protéines, le fer, la vitamine B12, le calcium… Or, s’il est bien mené, le régime végétarien peut couvrir les besoins nutritionnels quotidiens.
En effet, les protéines peuvent être apportées par les produits laitiers, les œufs, ou encore par des sources végétales (céréales, légumineuses, noix…). Pour ces dernières, il faut prendre en compte le fait que certaines protéines végétales ont des acides aminés limitants. Les légumineuses contiennent peu d’acides aminés souffrés (méthionine et cystéine) tandis que les céréales manquent de lysine. Il est alors possible d’obtenir une protéine complète et de bonne qualité nutritionnelle en associant céréales et légumineuses, c’est d’ailleurs ce qui est fait dans de nombreux plats traditionnels à travers le monde : couscous (mélange de semoule de blé et pois chiches), tortilla (galette de maïs garnie de haricots)…
La vitamine B12 est uniquement présente dans les produits animaux. Le lait et produits laitiers, les œufs... peuvent donc en couvrir les besoins.
Pour le fer, les apports peuvent être couverts par du fer non-héminique présent dans certains végétaux comme les légumineuses, les algues, les herbes séchées… Celui-ci est moins bien assimilé par l’organisme que le fer issu de la viande, cependant il est possible d’en augmenter la biodisponibilité en consommant lors d’un même repas de la vitamine C qui facilitera son absorption.
Enfin, le calcium peut être apporté par les produits laitiers, les légumes verts à feuilles, les fruits à coque…
Et les produits Kriss‑Laure ?
A l’exception du Suprême de Crustacés, tous les produits Kriss‑Laure conviennent à une alimentation végétarienne. De plus, ils contribuent à couvrir des besoins nutritionnels grâce à leur enrichissement en vitamines et minéraux et à la présence de protéines de lait et de riz, qui ont été sélectionnées afin d’apporter l’ensemble des acides aminés indispensables. Ces produits Kriss‑Laure sont adaptés que vous soyez végétarien, flexitarien ou omnivore !
Sources : www.vegetrisme.fr CIRC, 2015. Le programme des Monographies du CIRC évalue la consommation de la viande rouge et des produits carnés transformés. Communiqué de presse, le 26 octobre 2015.