Le sucre fait partie des ingrédients les plus pointés du doigt aujourd’hui : en particulier par rapport au nombre croissant de cas d’obésité et de diabète de type 2. La surconsommation de sucre est considérée comme délétère, encore plus si elle est conjuguée à un mode de vie inadéquat.
La sensation sucrée procure du plaisir à chacune et chacun, à toutes les périodes de la vie. La dimension innée de cette sensation a conduit de nombreux chercheurs à s’intéresser au potentiel addictif du sucre, études qui ont été largement médiatisées depuis. Le principe d’addiction repose sur la sensation de récompense : cette sensation est très forte après la consommation de sucre, et explique pourquoi les chercheurs comparent le sucre aux drogues. En fait, les modèles animaux montrent que le plaisir ressenti après la consommation de sucre est plus important que celui associé à des drogues comme la cocaïne.
Comment expliquer cette addiction au sucre chez l’Homme ? La réponse est à chercher dans l’évolution de l’espèce humaine : le plaisir ressenti à consommer du sucre correspond à une adaptation évolutive qui a très vraisemblablement permis à l’Homme de survivre et ce d’autant plus que le sucre est le carburant naturel de l’ensemble des cellules, en particulier celles du système nerveux. L’addiction à un carburant peut donc être vu comme un instinct de survie, très utile en cas de manque de nourriture. Aujourd’hui, cette adaptation évolutive se retourne contre nous devant la très grande disponibilité de nourriture. Les voies métaboliques n’ont en effet pas changé au cours du temps : le sucre en excès se transforme toujours en gras. Les circuits de la récompense n’ont pas changé non plus : le goût sucré fait toujours autant plaisir. Le trop plein de sucre se manifeste ainsi dans le sang (cas du diabète) et pouvant induire des stades cliniques (cas de l’obésité morbide).
Devant cette addiction au sucre, et face aux chiffres alarmants de l’obésité, certains chercheurs sont allés jusqu’à remettre en cause le besoin physiologique en sucres. Le sucre est la source d’énergie la plus simple pour l’organisme. Ce dernier est également équipé pour produire de l’énergie à partir des protéines et des lipides cependant, mobiliser des protéines en vue de la production d’énergie peut conduire à un dysfonctionnement de l’organisme. De la même manière, les corps cétogènes produits lors de la mobilisation des lipides peuvent être toxiques pour le cerveau.
Les sucres, consommés sans excès et dans le cadre d’un mode de vie sain, sont donc nécessaires et indispensables à l’organisme.
Et les produits Kriss‑Laure ?
Plusieurs types de sucres sont utilisés dans les produits de la gamme Kriss‑Laure : saccharose, sirop de glucose, fructose et dextrose. Dans chaque produit, les quantités de sucres sont compatibles avec les besoins en énergie et utiles à l’organisme, sans pour autant conduire à des excès qui seraient délétères. Ainsi, les Entremets, Potages, les Smart Repas et les Tonics sont ainsi notés A au Nutri-Score. Les sucres présents dans les Barres ainsi que dans les Idée Délice sont compatibles avec un régime hypocalorique, tout en assurant les besoins minimaux de l’organisme. Enfin, les sucres présents dans les produits Krissport ont pour objectif principal d’assurer la performance physique et la récupération de l’organisme après l’effort.
Bibliographie DINICOLANTONIO, James J., O’KEEFE, James H., et WILSON, William L. Sugar addiction: is it real? A narrative review. British Journal of Sports Medicine, 2018, vol. 52, no 14, p. 910-913. WESTMAN, Eric C. Is dietary carbohydrate essential for human nutrition?. The American journal of clinical nutrition, 2002, vol. 75, no 5, p. 951-953.