Date limite d’utilisation optimale, date limite de consommation, date de durabilité minimale... Pas évident de s’y retrouver parmi ces termes et d’évaluer la réelle durabilité des produits. Dans la mesure où il peut s’agir d’une information sécuritaire, il est important de faire le point sur le sujet.
S’agissant de la conservation, le conditionnement des produits alimentaires préemballés doit indiquer au consommateur la limite au-delà de laquelle un aliment est susceptible d’avoir perdu soit ses qualités microbiologiques (pouvant entraîner des problèmes sanitaires), soit ses qualités organoleptiques ou nutritives.
Certains produits présentent une DDM : Date de Durabilité Minimale. C’est le terme qui a remplacé la DLUO (Date Limite d’Utilisation Optimale) depuis la mise en application en décembre 2014 du Règlement (UE) n°1169/2011 sur l’information des consommateurs. C’est le cas par exemple des biscuits, des conserves, des pâtes... Une fois cette date passée, la denrée ne présente pas de danger pour le consommateur mais peut avoir perdu tout ou partie de ses qualités : goût, texture, vitamines... Sur le conditionnement, la DDM peut aussi être indiquée par la formule « À consommer de préférence avant le [date] ».
Denrées périssables : vigilance
Pour les produits périssables, on parle de DLC : Date Limite de Consommation. Elle s’applique à des denrées sensibles, souvent riches en eau, susceptibles après une courte période de présenter un danger immédiat pour la santé humaine en raison de développements bactériens, moisissures, toxines… Cette DLC peut aussi être indiquée sur le conditionnement par la formule « À consommer jusqu’au [date] ». La date est déterminée par le fabricant suite à des essais de vieillissement, elle doit être respectée. Les produits se conservant au réfrigérateur, comme les desserts lactés, la viande et le poisson frais... présentent généralement une DLC. Ils doivent bien évidemment être retirés de la vente une fois la date dépassée et ne pas être consommés.
Il faut noter que d’autres mentions sont importantes à respecter : la température de conservation indiquée sur l’emballage, la nature de la cuisson préconisée, ou encore le délai de consommation après ouverture du produit (« À consommer sous 2 jours une fois l’emballage ouvert », par exemple). Un emballage gonflé, une boite de conserve déformée, l’absence de « pop ! » à l’ouverture d’un bocal, une odeur désagréable, une couleur anormale… doivent alerter : il vaut mieux jeter l’aliment concerné.
Comment conserver les produits Kriss-Laure ?
Les produits Kriss‑Laure ne sont pas concernés par la DLC : il s’agit de poudres exemptes d’eau, se conservant donc sur une longue durée. Les barres peuvent également être préservées pendant longtemps ; elles bénéficient d’une double protection film + boite métallique. Quant aux repas Idée Délice, ils sont conditionnés sous atmosphère protectrice et stérilisés : leur durée de conservation est longue également. Vous trouverez donc sur les produits Kriss‑Laure uniquement des dates avant lesquelles il est préférable de consommer les produits pour des questions de goût, de texture ou de qualité nutritionnelle.