Adaptations du microbiote intestinal chez le sportif

Adaptations du microbiote intestinal chez le sportif

Dans des situations physiologiques extrêmes comme la pratique d’un exercice physique, l’organisme répond de manière globale pour s’adapter à la contrainte, en sollicitant les muscles et en orientant les nutriments vers ces muscles. Dans le cadre de cette réponse globale, le microbiote (l’ensemble des « bonnes » bactéries présentes dans le système digestif) peut lui aussi être impacté, pour être également « adapté » à l’exercice physique.


Plusieurs fonctions du microbiote intestinal sont en effet fondamentales lors d’un exercice physique. Le microbiote est en effet impliqué dans l'immunité, mais aussi dans l’absorption des nutriments et la fourniture d’énergie pour l’organisme, ainsi que dans la protection contre les infections gastro-intestinales.


Concernant l’absorption des nutriments, des études récentes ont suggéré que le taux d’absorption du glucose pendant l’effort dépendait de la composition du microbiote : le microbiote intestinal est donc directement impliqué dans la performance au cours de l’exercice physique.
Concernant les infections gastro-intestinales, elles peuvent survenir pendant l’effort à cause d’un manque d’intégrité de la barrière intestinale ; un microbiote adapté permet donc de limiter ces infections.


Plusieurs études ont ainsi comparé les microbiotes intestinaux de sportifs, avec les microbiotes de la population générale faisant moins d’activité physique.
Des chercheurs canadiens ont ainsi relié la consommation maximale en oxygène (appelée VO2 max), à la composition du microbiote intestinal ainsi qu’à la quantité d’acides gras à courte chaîne (short chain fatty acids, SCFA) produite. Les taux circulants de SCFA sont ainsi augmentés chez les sportifs : les SCFA étant régulièrement associés à une meilleure santé, la pratique du sport est donc bénéfique.
L’analyse du microbiote intestinal de joueurs de rugby a montré également que le microbiote de ces sportifs est bien plus diversifié (il se compose de plus de souches différentes) que celui de personnes sédentaires.
Aucune étude n’explique exactement par quels mécanismes l’activité physique induit chez ces individus un changement du microbiote, mais les résultats concordent.


En général, on constate que la pratique du sport s’accompagne de changements dans le mode de vie.
Les sportifs ont tendance à faire plus attention à leur alimentation que la population générale : plusieurs études constatent notamment que les sportifs ont tendance à consommer plus de fibres que la population générale.
Comment savoir dans ce cas qui, entre l’hôte et l’alimentation, est responsable de tous ces changements de composition du microbiote ? Sur le plan scientifique, il semble tout de même que le sport favorise la diversité du microbiote intestinal et la production de SCFA, ces derniers étant associés à des bénéfices santé.

Et les produits Kriss‑Laure ?

L’ensemble de la gamme Kriss-Laure est réfléchi pour maintenir un microbiote sain et adapté à la pratique sportive. EntremetsPotages et produits Smart Repas comportent un mélange de L. paracasei et B. lactis.
Les produits Krissport comportent quant à eux un mélange de L. fermentum et B. lactis. Ces probiotiques ont été spécifiquement sélectionnés pour leurs bénéfices, à la fois sur le microbiote intestinal et sur la santé de l’hôte. L’ensemble de la gamme est également enrichi en fibres, favorisant ainsi une composition adéquate du microbiote intestinal.


Bibliographie Cronin, O., O'Sullivan, O., Barton, W., Cotter, P. D., Molloy, M. G., & Shanahan, F. (2017). Gut microbiota: implications for sports and exercise medicine. Estaki, M., Pither, J., Baumeister, P., Little, J. P., Gill, S. K., Ghosh, S., ... & Gibson, D. L. (2016). Cardiorespiratory fitness as a predictor of intestinal microbial diversity and distinct metagenomic functions. Microbiome, 4(1), 42. Clarke, S. F., Murphy, E. F., O'Sullivan, O., Lucey, A. J., Humphreys, M., Hogan, A., ... & Kerins, D. M. (2014). Exercise and associated dietary extremes impact on gut microbial diversity. Gut, 63(12), 1913-1920. Mika, A., & Fleshner, M. (2016). Early‐life exercise may promote lasting brain and metabolic health through gut bacterial metabolites. Immunology and cell biology, 94(2), 151-157.


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